Vous avez échappé cette année la rétrospective "13 ans déjà " de ce blog : ici nous aimons faire court et n'aimons pas nous répéter (en dehors de la baguette bien sûr :-) )( Si vous êtes en manque il y a celui ci )
Bien que n'étant plus vraiment concerné par ces deshonoraires, je continue à envoyer ce message quotidiennement et le ferai tant que les honoraires des médecins resteront bloqués au plus bas de la moyenne européenne.
Médecins patients écoutez jusqu'au bout la vidéo du Dr Marty
en 2012 j'avais copié le tableau suivant (je ne me souviens plus de l'origine de ce tableau )
Certains diront qu'il y en a assez des baguettes, que les auteurs de ce blog ont pété un câble, qu'il n'y a peut être pas que de la farine et du levain dans cette obsessionnelle baguette.
La page fesse bouque de mst, ex sinistre de la santé se meurt depuis sa défaite aux législatives. Conformément à ma promesse, j'ai continué à livrer une baguette quotidienne .
Aujourd'hui 20 février 2016 je me prépare à envoyer la 1233 ème obsessionnelle, quotidienne, désespérée, irrévérencieuse #BaguetteNantis sur les réseaux sociaux (Tw, FB et Gg +).
L'année 2015 se termine sur un matin difficile avec un lumbago sournois et en prime un moral dans les chaussettes. Si je fais le bilan de cette année, je me souviendrai de l'horreur du début et de la fin de 2015, de ma colère et de ma rage entretenues en permanence.
Si mes calculs sont exacts, la millième est là, cuite, prête à être livrée comme chaque jour sur Fesse bouque , touitter et gougueule plus.
Cette #Baguette est livrée à la ministre, au premier ministre, au président, et au parti dit socialiste : ces gens ont eu mes suffrages, depuis que je vote ( avec une exception pour le PCF et une pour Jacques Chirac en 2002).
Il ne faut pas grand chose pour faire resurgir un passé longtemps enfoui.
C'est chaque année à l'occasion de Pessah ou de Yom Kippour...
Ce fut l'an dernier aux obsèques de Ma quand le regard de Sarah votre maman s'est fixé sur moi au moment des condoléances, et quand j'ai revu ou écouté au téléphone tous les amis après ce silence de quarante ans.
Et cette année c'est à l'occasion d'un anniversaire, le tien Dorice.
Il était question de t'envoyer une vidéo pour te faire une surprise. Je vous savais réunis là bas quelque part vers Jérusalem. Je me suis joint à la fête virtuellement.
J'ai d'abord pensé envoyer une vidéo de moi jouant au basson "bon anniversaire" suivi de l'Hatikva mais c'était difficile techniquement : cette vidéo aurait pourtant résumé une partie de mon cheminement fausses notes ou erreurs incluses.
Les rares informations que j'ai sur ton devenir (et celui de ta famille qui était comme la mienne ) me montrent que nos routes se sont séparées et que les différences politiques ou religieuses se sont sans doute creusées.
J'ai donc opté pour un genre de "je me souviens " pour vous résumer en 2 ou 3 photos ces 40 ans de silence vus de Bled la Forêt.
Dans mon souvenir nous avons 17 ans ou 20 ans soit l'âge auquel nous nous sommes séparés.
Je me souviens de notre premier camp à Ixebourg. Notre "chef ", à peine plus âgé que nous, est un fan de Jean Christian Michel : des journées entières à écouter ses interprétations de Bach ; au début nous protestons un peu, mais ce sont les seuls disques, c'est lui le chef et à la fin du camp, je suis contaminé à jamais par Bach (et un peu aussi par Jean Christian Michel).
Aujoud'hui encore, la moindre partition de Bach me ramène à ces moments heureux dans cette vieille maison à l'écart de ce bled que nous connaissons parfaitement de nuit. Je me souviens que nous traversons ce village en chantant à tue tête.
Nous construisons des tables à feu, des fours en terre, nous nous défoulons lors de courses en sacs ou lors de sioules.
Dans cette même maison, je lis la prière du matin pour les plus jeunes. A cette époque, j'ignore que la foi s'en ira doucement et définitivement quelques années plus tard.
Aujourd'hui Ixebourg, village sans caractère, mais dont le seul nom nous faisait rêver, est devenu une moche sortie d'autoroute entouré d'une vilaine zône industrielle. Je suppose que "notre" vieille maison en pierre a disparu.
Je me souviens d'autres camps au bord de la mer :
sur la plage, notre feu de camp refuse obstinément de prendre. Baden Powell n'avait pas préconisé l'usage de la s*lexine .. Nous si ! bien sûr, avec prudence et ça a bien marché et ok ce n'est pas scoutiquement correct.
Histoire de nous épater mutuellement nous nous exerçons à jongler avec les braises.(si on tient plus de 2 secondes c'est bon pour l'ego :-))
Tôt le matin nous assistons à la criée à Concarneau.
Plus tard, l 'un de nous, qui deviendra artiste, redessine les vitraux de la cathédrale de Quimper.
En cuisine, nous plongeons désespérément dans une énorme gamelle de purée pour repêcher la plaquette de beurre tombée au fond ...sans succès puisque le gros morceau de beurre se retrouvera à notre grande honte, dans l'assiette du rabbin venu nous rendre visite.
Aujourd'hui, la ville close est devenue un lieu très touristique où les magasins de souvenirs jouxtent les restaurants.
Je me souviens de nos discussions avec Hatoul, ou Haïm, et de Nounours qui chantait faux mais arrivait à nous faire chanter juste.
Je me souviens de votre père défendant aux yeux du mien le nouveau rabbin qui chantait faux en disant "oui mais il a la foi" et de mon père répondant "heureusement qu'il a la foi , c'est mieux pour un rabbin !..."
Je me souviens que notre groupe était très soudé, mais que lors du mariage de deux d'entre nous, nous nous sommes dit "au revoir" en sachant que c'était un quasi adieu parce que la vie allait nous séparer.
Bien sûr nous nous sommes revus, encore quelques fois, mais nos chemins s'étaient déjà bien écartés occasionnant cette gène indiscible de devoir rester sur des niveaux superficiels dans la conversation, cette peur de poser des questions.
Quarante ans de silence ne se résument pas en une vidéo ou en un power point d'anniversaire, c'est juste plus fun...
Dorice, et vous tous mes amis qui avez embelli mon adolescence, vous me manquez, bien plus maintenant que je suis père et alors que je serai bientôt grand père.
Je n'ai pas pu/voulu enseigner la religion, la foi, mais j'ai transmis à mes fils les valeurs morales qui nous unissaient et l'attachement à ce pays où je n'ai pas pu ou voulu vous rejoindre.
Je charge ces ados qui ressemblent à ce que nous restons dans mon souvenir de te souhaiter un joyeux anniversaire.
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-- Si je n'aime pas noël, il y a une chose que je déteste encore plus, c'est le début de l'année nouvelle et les voeux obligatoires, convenus, teintés d'un espoir dégoulinant. Je suis un véritable handicapé : quand je dis "bonne année ", des images de malheur, de solitude, de maladie me traversent. Je me plie à la tradition et je tente de faire bonne figure, même si mon coeur se serre au milieu de la fête.
Et si le nouveau premier ministre décide de m’appeler
pour remplacer mst, comment fera t’il pour me joindre hein, quand même le
téléphone ne passe pas ?
Parce que je ne sais pas si sur l’île de Sein, on
peut se connecter, mais ici c’est le (joli) désert numérique total et intégral.
Je vous laisse imaginer les difficultés
rencontrées ici pour tenir ma promesse de livrer la #Baguette tous les
jours.
J’ai bien pensé retourner sur le port (le seul
endroit où « ça passe ») avec mon ordinateur mais il pleut sur le
port comme sur tout le pays.
Et pourquoi livrer cette #Baguette à mst , peut être va-t-elle enfin être remerciée ? (j’aime le double sens de ce mot) Faudra
il continuer à lui envoyer la #BaguetteNantis qui fêtera bientôt ses 2 ans ? Quel bonheur ce serait de ne plus subir les messages
d’auto satisfaction de sa page fb.
Trente sept
professions « réglementées »
vont voir partir Montebourg avec
soulagement ; bien que proche de certaines de ses prises de position, je me réjouis avec mes confrères de son
départ.
Responsables, coupables, ils ne sont même pas risibles.
Il pleut sur mes vacances, ce gouvernement (et
probablement le suivant) est aussi
déconnecté de la réalité que je le suis de ma drogue internet, et ce pays
prend l’eau de toutes parts.
Je suis muet, atterré par ce sabotage qui ouvre
en grand la voie de l’extrème droite et de la haine.
Dans mon désert, il me sera impossible ou très difficile de lire les réactions de
l’UFML sur le site ou sur les réseaux sociaux.
Quelle que soit l’orientation du nouveau
gouvernement et de ceux qui suivront, nous médecins, paramédicaux, professions
« réglementées », sachons
faire ce que ces énarqueux arrivistes ont été incapables de faire pour le bien
du pays : sachons oublier nos différences pour nous unir sur ce qui compte vraiment(le soin aux autres-la médecine) parler fort et d’une seule
voix jusqu’à la victoire.
ce lion pas très beau mais en chocolat est pour Fluorette