Toute la nuit, j'ai toussé, et ce matin, j'étais étonné qu'il me reste encore des poumons. La fièvre, peu importante, m'abat doucement. J'ai quand même réussi à me lever, puis, une fois l'urgent réglé, je me suis mis au lit -grand luxe- tout l'après midi, et j'en ai profité pour écouter les chroniques de Didier Porte. Mais la fièvre m'a empêché de tout comprendre, et assommé, je m'endors de temps à autre.
A mes côtés, sur le lit, 2 téléphones et l'ordinateur. Aucun des chats n'a jugé bon de venir me soutenir. D'une oreille distraite, j"écoute la radio, je regarde ma chambre d'un oeil neuf. C'est rare de voir la lumière de l'après midi décliner sur les bouleaux du jardin . Je regarde les murs, je les prends en photo.D'habitude, je ne prends jamais le temps de regarder les murs de la chambre, ils sont là, tout simplement.
Je suis un mauvais malade, je n'ai pas pris de médicaments, à peine un peu de sirop quand j'étouffais quasi après les quintes de toux.
En fait je déguste le plaisir un peu malsain de me laisser bercer par ma fièvre, et me donner des raisons de "me légumer" dans mon lit.
Bon, pour rassurer les membres de ma famille qui font ici une petite halte en ma compagnie, j'ai quand même fini par accepter une aspirine...
z
27 Février 2009