J'ai hésité à mettre ce titre car gougueule va rameuter sur ce blog une flopée d'amateurs du film ...(qui seront déçus) mais je n'en trouve pas de meilleur.
Il était une fois trois saules pleureurs.
Le plus "petit " se trouvait dans notre jardin, non loin du Bouddha et a chu par une nuit de grand vent alors que quelques mois avant, l'élagueur avait promis de passer très vite enlever les branches dangereuses...Peut être ce bel arbre aurait il pu être sauvé ?
Cette chute sur les altéas voisins, qui a évité de peu la maison a eu de bons côtés : plus de lumière dans le jardin ce qui a permis la naissance d'une mini foret d'altéas, l'arrivée d'un érable bleu que nous n'avons pas eu le coeur de couper, et la croissance d'un ginko biloba que nous avions planté sans conviction.
De nos fenêtres, nous apercevons le grand saule jumeau du notre disparu, dans le jardin de nos voisins.Elvis notre "chat crétin" aime à y monter et s'y percher, nous nous félicitons qu'il sache en redescendre !
Le troisième saule, également visible de nos fenêtres marquait dignement l'entrée du jardin public. C'est à ce bel arbre que se sont attaqués les élagueurs.
Voici donc le résultat et les horreurs d'élagueurs.
Nous avons cru que tout l'arbre y passerait ...
J'espère que si les joyeux tronçonneurs reviennent ce sera seulement pour enlever les grosses branches qui traînent sur la rivière.
Un quatrième saule pleureur vit dans mes souvenirs : il trônait devant le service d'ophtalmologie quand j'étais étudiant , et mon premier patron disait qu'il ne laisserait personne couper cet arbre à moins de lui passer sur le corps...c'est quelques années, après son décès qu'à l'occasion de travaux dans le service, on a sacrifié ce saule pleureur pour le remplacer par un cèdre plus petit et moins beau. En regardant cet arbre, je ne manque pas de saluer la mémoire de ce grand monsieur de l'ophtalmologie et de regretter de n'avoir pas été présent pour m'opposer aux coupeurs d'arbres.
----Z---