retour en Mongolie

ce voyage se fait par procuration.
quelques photos pour ceux  que çà intéresse.
j'aurais voulu y mettre quelques extraits de musiques,bien sûr des chants diphoniques, mais çà ne passe pas.
je vais donc oser vous résumer ce voyage que je n'ai pas fait...

çà commence dans le transibérien ; à chaque halte tout s'achète et se vend.
 
 

 



7 heures d'immobilisation du train à la frontière de la russie avec la mongolie pour contrôles divers et interminables.

Ulaan Bator n'est pas réputée pour sa beauté ...







                                                                        ce qu'on vient chercher en mongolie c'est plutôt çà :

 et   aussi çà 


alors on vit ce genre d'aventures...........


.ou ce genre là
après vous avoir humilié au combat (Sat et Jako  n'avaient plus fait l'avion depuis leur enfance)ces nomades vous offrent l'hospitalité...

 

                                 la cuisine est bonne en dehors des biscuits au beurre de yak.
Retour à Ulaan Bator au festival de la voix. bénévoles bienvenus :
Sat aux réparations en tout genre et Jako aux fourneaux pour 80 bénévoles et musiciens.



                                                                                                                                                       montage d'une yourte  avec l'aide des autochtones .

  

la vodka fait des ravages, difficile de resister.


découverte du chant diphonique, mélanges musicaux, échanges...
le troisième festival de la voix à UB et Karkhorin est une réussite ...



         
 
 

 
 
    je me suis permis d'interpréter ces photos que je n'ai pas prises, de commenter ce voyage que je n'ai pas vécu, en écoutant ces musiques particulières (Altan urag ; Nomadic winds) que j'aurais souhaité vous faire partager... je n'y suis jamais allé, mais j'ai bien l'espoir d'y retourner...


 

 z

délires urbains

                
                                                                                                                                                                                                                       
pendant quatre jours, des décors farfelus fleurissent  partout dans la ville, les monuments sont détournés,on se promène, on court pour assister aux spectacles de rue,on échange les infos sur les meilleurs groupes, et surtout sur le temps d'attente pour espérer les voir.

on retrouve les copains pour partager un pique nique géant sur les quais, puis on repart en petits groupes vers le spectacle qu'on verra après une heure de patience. 


finalement des spectacles, on en voit peu dans ces conditions, mais quand on a la chance de tomber sur un bon groupe,on oublie l'attente, les voisins parfois nuisibles, et on garde le souvenir des bons moments.
 les Alamas givrés envisagent les différents possibles au moment où il ne restera sur terre qu'un seul et dernier  litre de pétrole....  excellent spectacle...
                                            
   la cérémonie de clôture, avec sa chorégraphie  prétentieuse et sa  musique hermétique et répétitive ne laissera pas un souvenir impérissable...
à peine les instruments rangés, les lumières s"éteignent, les bars ferment  , les camions poubelle entrent en action, car la ville doit reprendre son état  normal pour un lendemain gris  .
Z

22 Septembre 2008 , Rédigé par Zigmund

lezards à la campagne

une fois l'an s'ouvrent des ateliers d'artistes auxquels participent nos amis.
visite des ateliers situés  pour la plupart dans les combles de l'ancien hopital .
de là, on découvre la ville sous un angle différent.
j'ai eu le coup de foudre pour de nombreux tableaux, j'en ai photographié quelques uns.
ceux que je n'ai pas photographiés, je les garde au fond de moi...
me voilà face à un problème : je ne suis pas sûr d'avoir le droit de montrer ces photos...
à qui appartient l'image d'un tableau ?
est on obligé de demander la permission ?
atelier Miki Tica
           Atelier Dominique Hanquart

                                                  
d'autres ateliers à visiter dans les jardins...au soleil on déguste thé et petits gateaux, en discutant avec les copains et les artistes (bien souvent les mêmes).

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(Marion Derrien                                                                                                           Bruno Morillon)

on y passe le reste de l'après midi ; on a du mal à s'en aller...

(promis ! un jour d'autres photos de tableaux si j'obtiens les autorisations ...on verra ! )

tableaux Philippe Laureau

21 Septembre 2008 , Rédigé par Zigmund

l'arbre où poussent les enfants

Les vacances sont bien finies.

il reste les photos qu'on classe, qu'on prévoit d'envoyer à chacun avec un petit mot gentil.
il reste un arrière goût du lumbago peut être du à la balade sur le sentier côtier de l'île de Houat. Cette année, l'exploration s'est faite sous la grisaille, mais le plaisir de retrouver mon île préférée (je n'en connais pas beaucoup) était intact.
A l'entrée de l'île, se trouve cet arbre où jouent les enfants, ils atteignent facilement le sommet et sont tout heureux de dominer la rue,  d'apparaître et de disparaître.Une dizaine de mômes rigolent en surgissant alternativement au sommet de l'arbre...ils bougent trop vite je n'ai pas voulu les faire poser...

10 Septembre 2008 , Rédigé par Zigmund

"mes lits étaient pleins "

                                                                                                                                                                               

   

Les voilà revenus de Mongolie.
Fatigués, pas bien propres, mais avec des étoiles plein les yeux
A nous tous réunis, autour de la grande table(de nouveau rangée et vidée pour l'occasion), ils ont raconté et raconté encore, et même leurs galères,  j'aurais aimé les vivre.
ils ont fait découvrir les cigarettes roulées aux mongols et ont abusé de la vodka.
ils nous ont fait rêver avec leurs photos et fait écouter des musiques superbes.
la maison résonne de leurs rires et de leurs musiques.
il y avait la nostalgie du voyage trop court. il y avait l'envie d'y retourner bientôt ; et même d'essayer d'apprendre la langue mongole si difficile à prononcer.
 Les Escalators ont bien sûr sorti le champagne.

Cette soirée de retrouvailles était encore plus belle que je l'avais révée...


Ils sont repartis le lendemain, Sat a repris Isidore qui va regretter le jardin. 

Zigmund "l'ombrageux" n'a pas souhaité s'exprimer,et Elvis était sans opinion.

Jako qui là bas, gérait l'intendance et les repas pour les 80 bénévoles du festival de la voix, commence lundi à travailler dans un fast food étatzunien.
Claire et Rudy  vont entrer dans leur(nouvelle) maison et, pour çà, ont renoncé aux voyages.

Pour eux, commence la nouvelle vie qu'ils ont choisie  avec leurs chiens.
Pour Gaelle, qui a passé ce mois dans l'attente aussi, une nouvelle vie commence avec un  premier stage d'enseignant pas loin d'ici...



c'est ce dessin de Jako qui a servi de 'flyer" pour le festival de la voix de Karkorim.
Et nous repartons chacun de notre côté vivre ce qui doit être...

7 Septembre 2008 , Rédigé par Zigmund

ce soir, demain

Isidore, le chat de Sat avait disparu à notre retour de vacances : j'avais à peine édité les affiches que sa trace était retrouvée.

Il s'était invité chez nos voisins des pompes funèbres où il se prélassait sur les genoux de la secrétaire laquelle le nourrissait aux croquettes haut de gamme...Il n'était d'ailleurs pas très enthousiaste de retrouver sa gamelle et de devoir partager ses repas avec Elvis et Zigmund mais Sat était soulagé après mon mail "Isidore retrouvé"



Ce soir Sat et Jako dorment qq heures dans l'aéroport d'Ulaan Baator. Un dernier concert puis ont quitté le festival à 2h heure locale pour dormir dans l'aéroport vide. Ici il était 20h on était encore hier le 4 et eux étaient déjà demain le 5  ...ou alors j'ai fait une erreur, ou alors ils ont raté leur avion... c'est pas clair tout çà...ils sont tristes de partir et parlent déjà de retourner.
demain je pars les chercher...

4 Septembre 2008 , Rédigé par Zigmund

caroline

avertissement : cet article triste n'a sans doute pas sa place dans un blog, mais je n'ai pas le coeur à écrire des choses légères et je n'ai pas envie de me taire. Caroline s'est éteinte mardi matin, entourée de ceux qui l'aimaient après s'être battue contre le crabe.

dimanche
retour de vacances avec un lumbago
appel début d'après midi, c'est la fin pour Caroline
avons repris la voiture  après avoir à peine posé les affaires
essayer d'adoucir ces instants, lui communiquer mon amour, un peu de mon énergie, tenir sa main sans rien dire.épreuve terrible .revoir ses fils, tous les copains, tous vieillis,réunis dans le jardin.Sous le grand parasol circulent cafés et cigarettes, photos de la dernière fête récente...
Les souvenirs revenaient, écho d'une autre vie : notre rencontre au Longrais en 75, le festival de Concarneau l'année suivante, nos rêves et délires communs, rêves d' Arriège, désirs de Bretagne. Plus tard pour Caro, les études et les épreuves terribles à Bordeaux puis en Bretagne.

Enfin la naissance des jumeaux.
Je revois les séjours dans la grande maison de  Larmor Baden quand les jumeaux bébés pleuraient une bonne partie de la nuit.
Puis si les couples ont cassé, l'amitié a tenu bon.
Vingt ans déjà depuis ces vacances tous ensemble à Aniane, avec Jako petit cette fois ci, qui réveillait tout le camping par ses terribles colères nocturnes.
Caro, rassembler ici quelques souvenirs n'adoucit pas ma peine, j'ai mal d'imaginer ta souffrance de laisser tes fils et tous ceux que tu aimais. saleté de crabe !

 

3 Septembre 2008 , Rédigé par Zigmund