Dans mon rêve je marche au milieu des menhirs de Carnac
C'est bien un rêve, puisque dans la vraie vie mes jambes refusent ce genre de sport et que depuis une bonne dizaine d'années, l'accès aux menhirs est restreint et réglementé.
Je me souviens ... j'avais depuis l'enfance rêvé de voir ces alignements dont je découvrais les images dans mes livres de classe.
J'ai 22 ans et j'ai rendez vous avec mon grand amour de l'époque. Nous avons chargé nos mobs dans le train puis continué jusqu'à Carnac, puis nous avons monté ma canadienne 2 places toute neuve. A l'époque, ce camping caricatural nous semble être un vrai paradis.
Bien sûr j'ai regardé les grands menhirs, j'avais imaginé les détailler un à un mais il y en avait tellement que nous avons délaissé les petits ; nous avons pris quelques photos.
Aujourd'hui je les ai regardés de loin, du toit de la maison des mégalithes, des barrières séparent des groupes de menhirs. A Kermario deux petits menhirs semblent avoir juste sauté la barrière pour choisir la liberté.
Carnac est presque vide alors que le mois d'Aout n'est pas encore terminé. Je ne reconnais pas les lieux de cette vie précédente : en vain je cherche le glacier, le petit café où nous échangions des serments, la plage où nous malmenions nos guitares en chantant du Maxime LeForestier. On ne rigole pas, merci.
(Comme un arbre dans la ville )
Alors oui pendant ces quelques jours de dernières vacances dans le golfe tous ces souvenirs refont surface : la Trinité sur mer et l'arrivée du Pen Duick VI avec Eric Tabarly et sa joyeuse bande, la côte sauvage de Quiberon et l'ile de Houat.
(With god on our side God on our side)
Trois malheureux jours pour ce dernier golfe c'est peu, mais c'est intense.
Bien sûr nous pourrons revenir, mais sans nos amis, et ça n'aura pas tout à fait la même saveur.
Pendant ces 3 jours on retrouve tous nos amis, on pique nique sur la plage jusqu'à tard dans la nuit, on s'offre le restau, on fait le plein d'images... tout regarder, tout emmagasiner prendre une overdose de mer et de golfe après 17 ans de vacances ici.
Nostalgie bien sûr mais je me console en me disant que d'autres cieux me plairont probablement autant.
Mais, pour l'instant, avant de m'endormir, j'ai 22 ans et je marche libre et heureux seul parmi les menhirs.
je vois, je vois, pas simple de clore tout ça, les souvenirs plus anciens et le lieu de 17 années de villégiature amicale... mais clôt-on jamais? pas dans la tête, en tout cas :-)
RépondreSupprimernon ce n'est pas clos Les amis sont toujours proches et nous les voyons souvent . je pense que nous retournerons il me reste quelques menhirs à voir :-)
SupprimerQue voulez-vous, cher docteur, on ne peut pas être et avoir été, comme disait l'autre... (mais c'est pas moi, hein !)
RépondreSupprimerc'est ça qu'on appelle vieillir ...on peut pas lutter
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