Cher con frère,
Merci d'avoir reçu Ma Zigmund qui attendait depuis longtemps son rendez vous avec toi.
Depuis longtemps, en plus de divers problèmes de santé difficiles à gérer, d'un traitement monstrueux à équilibrer, elle se
plaint de démangeaisons qui lui pourrissent la vie.
Lors d'une hospitalisation dans ton service, on a évoqué à l'origine de ce prurit le mélange explosif des diverses molécules,
qui maintiennent le coeur de Ma dans le droit chemin.
Donc, la voila enfin chez toi ; elle t'explique ses problèmes, Pa en rajoute, l'interrompt, elle reprend le fil : je sais,
ils sont agaçants, mais ce sont mes parents et sache que moi j'aurais plein de patience si je devais examiner les tiens.
Donc elle est là, grelottant en petite tenue sur ta table d'examen... tu as à peine jeté un coup d'oeil, à peine frôlé sa peau
pour foncer au lavabo au cas où ce serait contagieux...et le téléphone a sonné. Il parait que tu as passé beaucoup de temps à discuter avec ton correspondant de notions médicales assez futiles et
pas urgentes.Tout ça pendant qu'elle marinait sur ta table...
A la fin du coup de fil, te souvenant que tu avais une patiente sur le feu, tu as invité Ma à se rhabiller.
L'interne ou l'externe qui était là pour apprendre a été content d'entendre ton brillant diagnostic balancé à la figure de
Ma pour clore cette consultation (plus téléphonique que médicale)
"c'est un prurit madame ! au revoir madame".
Dis moi jeune con frère, quelle sera ta réaction, si je reçois ta mère pour un mal de tête et que je lui dis après l'avoir
à peine examinée et en la poussant vers la sortie :"c'est une céphalée, au revoir madame !"
Je dois reconnaître que tu as eu la bonne idée de lui prescrire un bilan hépatique.
Par contre pour l'amorce de début d'idée de traitement tu as prévu de la revoir ... dans quelques mois.
Ben non tu vois, là ça va pas être possible, je vais lui trouver un vrai dermato, un gars qui passera un peu plus de temps
à examiner ma mère au lieu de téléphoner, (et à enseigner à l'étudiant présent) un gars qui s'il ne trouve pas de solution saura au moins l'expliquer sans se moquer du monde.
Ce post fait écho à un billet "imaginaire" relatant des travers plus fréquents :" rat des villes et rat des champs"
dimanche 7 octobre 2012
vendredi 28 septembre 2012
Communiqué du Dr Jean Bernard Rottier SNOF
Santé/Médecine libérale/Ophtalmologie
Jean-Bernard Rottier (SNOF) : « En ophtalmologie, le secteur 1 est au bord de l’implosion »
Alors que le Congrès du Syndicat de la Médecine Libérale a lieu à Lille en présence de la ministre Marisol Touraine, le SNOF (Syndicat National des Ophtalmologistes de France) alerte sur la situation dramatique de la filière ophtalmologique. Le Dr Jean-Bernard Rottier, son président, a fait le point ce matin en conférence de presse sur la démographie et les perspectives du secteur : avec le non-remplacement d’1 départ à la retraite sur 2, la pénurie d’ophtalmologistes s’aggrave. Cette situation remet en cause la continuité de l’offre de soins et impose de généraliser la coopération ophtalmologistes-orthoptistes pour accroître la capacité d’accueil des cabinets. Une solution paradoxalement inaccessible aux secteurs 1, dont les capacités d’investissement limitées empêchent de moderniser leur offre…
Sauver le secteur 1, oui… mais pourquoi punir le secteur 2 ?
Au congrès des médecins libéraux à Lille aujourd’hui, la ministre de la Santé Marisol Touraine s’est dite inquiète du développement du secteur 2, source selon elle de « dépassements abusifs ». Elle n’a pas fait mystère de sa volonté « d’encadrer les honoraires », quitte à « recourir à la loi ».
Le Dr Jean-Bernard Rottier, Président du SNOF (Syndicat National des Ophtalmologistes de France), s’insurge :
« Le tarif sécurité sociale de nos consultations n’a pas bougé depuis 10 ans, alors que sur la même période l’inflation cumulée atteint 21% ! Rien d’étonnant à ce que les médecins voient comme une contrainte leur appartenance obligée au secteur 1. Mais ce n’est pas en punissant le secteur 2 que l’on va rendre le premier plus attractif. Et si l’on veut que les médecins participent, comme la ministre le souhaite, à la modernisation du système de soins aux côtés des pouvoirs publics, il faut leur donner les moyens d’investir et d’embaucher du personnel paramédical. Cela passe par des tarifs adaptés aux charges des cabinets, réévalués régulièrement. On pourrait d’ailleurs concevoir que les praticiens qui embauchent, bénéficient en retour d’une certaine marge de manœuvre tarifaire. »
Un point positif ressort cependant : interpellée en cours de séance sur le déploiement du modèle de la délégation de tâches au sein des cabinets d’ophtalmologie, la ministre s’est déclarée favorable à cette solution et s’est engagée à « se mettre immédiatement au travail sur le sujet » en concertation avec la profession. Le SNOF salue cette position et se tient à la disposition du Ministère pour avancer.
« Dépasser la question des dépassements » pour garantir la continuité de l’offre de soins
Selon le Dr Jean-Bernard Rottier, le véritable enjeu n’est pas celui des dépassements d’honoraires : il s’agit avant tout de garantir la continuité de l’offre de soins à moyen et long terme. En ophtalmologie, le défi principal est la pénurie de praticiens, qui se traduit par des délais d’attente record – plus de 100 jours en moyenne.
Seuls 123 postes d’internes en ophtalmologie ont été ouverts pour l’année universitaire 2012-2013, alors qu’il en faudrait deux fois plus pour compenser les départs à la retraite. Parmi les 22 régions de France métropolitaine, 18 perdront des ophtalmologistes et seules 4 atteignent l’équilibre.
Le Dr Jean-Bernard Rottier déplore :
« D’ici 2025, environ 240 ophtalmologistes vont partir à la retraite chaque année ! Les quotas validés par le ministère de la Santé cette année sont bien loin d’être suffisants et la pénurie va empirer. Si nous ne renversons pas la tendance, nous courons à la catastrophe ».
La situation actuelle mène à une impasse : d’un côté les besoins en soins ophtalmologiques augmentent, notamment en raison du vieillissement de la population, de l’autre le nombre de médecins diminue. Si cette tendance se poursuit, ce sont 24 millions d’actes ophtalmologiques qui ne seront pas honorés en 2025.
[cid:0d327ad7-1463-4954-9e8b-e55078fb1942@augure]
Alors que les projecteurs sont braqués sur la question des dépassements d’honoraires, c’est la continuité de l’offre médicale qui est aujourd’hui menacée.
Face à cette situation, le SNOF a pris les devants en lançant une campagne pour manifester leur soutien aux patients victimes des délais d’attente, leur expliquer la situation et les sensibiliser aux solutions. Une affiche et une pétition ont ainsi été diffusées en avril dernier à 2 200 cabinets d’ophtalmologistes. Une démarche plébiscitée par les patients qui ont été plus de 130 000 à signer la pétition. 81 % d’entre eux ont réagi favorablement aux solutions préconisées par le SNOF pour lutter contre la pénurie* :
• doubler le nombre d’ophtalmologistes nouvellement formés chaque année ;
• accélérer le développement du modèle de coopération ophtalmologistes-orthoptistes.
Le secteur 1 « au bord de l’implosion »
Le Dr Jean-Bernard Rottier explique :
« Des solutions existent : en délégant un nombre croissant de tâches aux orthoptistes, on pourrait porter à 220 actes/semaine la capacité d’accueil d’un cabinet, contre 127 en moyenne aujourd’hui. Mais pour le moment ce schéma est financièrement inaccessible aux ophtalmologistes secteur 1, dont le tarif n’a pas évolué depuis 10 ans. Comment voulez-vous améliorer vos capacités de prise en charge quand vous ne pouvez ni investir, ni embaucher ? Et si demain on se met à encadrer également les honoraires du secteur 2, il ne faudra pas s’étonner de voir que des médecins se mettent à exercer petit à petit hors convention »
Dans un courrier adressé au SNOF en avril, alors qu’il était candidat, François Hollande avait plaidé pour l’augmentation des quotas d’étudiants en ophtalmologie et le développement du modèle de coopération ophtalmologistes-orthoptistes.
Le Dr Jean-Bernard Rottier s’inquiète :
« La situation actuelle de la filière ophtalmologique est critique. Le secteur 1 est au bord de l’implosion. Il est intolérable que le Ministère continue à orchestrer une pénurie qui nuit aux Français. François Hollande nous avait fait des promesses. Aujourd’hui, nous attendons qu’il les tienne. »
*Enquête menée auprès des 2200 cabinets d’ophtalmologie de juin à août 2012.
A propos du SNOF :
Créé en 1906, le SNOF a pour but "d'étudier et de préparer en collaboration avec les pouvoirs publics et les autorités compétentes l'application des mesures générales de protection de la santé publique pouvant se rapporter à l'exercice de l'ophtalmologie". Avec ses 2900 adhérents, il regroupe 2/3 des ophtalmologistes de France et obtient ainsi le taux de syndicalisation le plus élevé des syndicats français.
Il constitue l’interface entre les ophtalmologistes, avec leurs priorités de médecins, l’intérêt de leurs patients, leur volonté de garantir un accès à des soins de qualité et les pouvoirs publics.
Le SNOF propose des schémas éprouvés de délégation de tâches, de collaboration accrue avec les orthoptistes et les opticiens, pour que la pratique de l’exercice médical soit acceptable par les ophtalmologistes d’aujourd’hui et de demain, et préserve au mieux la santé de leurs patients.
www.snof.org <http://www.snof.org>
Alors que le Congrès du Syndicat de la Médecine Libérale a lieu à Lille en présence de la ministre Marisol Touraine, le SNOF (Syndicat National des Ophtalmologistes de France) alerte sur la situation dramatique de la filière ophtalmologique. Le Dr Jean-Bernard Rottier, son président, a fait le point ce matin en conférence de presse sur la démographie et les perspectives du secteur : avec le non-remplacement d’1 départ à la retraite sur 2, la pénurie d’ophtalmologistes s’aggrave. Cette situation remet en cause la continuité de l’offre de soins et impose de généraliser la coopération ophtalmologistes-orthoptistes pour accroître la capacité d’accueil des cabinets. Une solution paradoxalement inaccessible aux secteurs 1, dont les capacités d’investissement limitées empêchent de moderniser leur offre…
Sauver le secteur 1, oui… mais pourquoi punir le secteur 2 ?
Au congrès des médecins libéraux à Lille aujourd’hui, la ministre de la Santé Marisol Touraine s’est dite inquiète du développement du secteur 2, source selon elle de « dépassements abusifs ». Elle n’a pas fait mystère de sa volonté « d’encadrer les honoraires », quitte à « recourir à la loi ».
Le Dr Jean-Bernard Rottier, Président du SNOF (Syndicat National des Ophtalmologistes de France), s’insurge :
« Le tarif sécurité sociale de nos consultations n’a pas bougé depuis 10 ans, alors que sur la même période l’inflation cumulée atteint 21% ! Rien d’étonnant à ce que les médecins voient comme une contrainte leur appartenance obligée au secteur 1. Mais ce n’est pas en punissant le secteur 2 que l’on va rendre le premier plus attractif. Et si l’on veut que les médecins participent, comme la ministre le souhaite, à la modernisation du système de soins aux côtés des pouvoirs publics, il faut leur donner les moyens d’investir et d’embaucher du personnel paramédical. Cela passe par des tarifs adaptés aux charges des cabinets, réévalués régulièrement. On pourrait d’ailleurs concevoir que les praticiens qui embauchent, bénéficient en retour d’une certaine marge de manœuvre tarifaire. »
Un point positif ressort cependant : interpellée en cours de séance sur le déploiement du modèle de la délégation de tâches au sein des cabinets d’ophtalmologie, la ministre s’est déclarée favorable à cette solution et s’est engagée à « se mettre immédiatement au travail sur le sujet » en concertation avec la profession. Le SNOF salue cette position et se tient à la disposition du Ministère pour avancer.
« Dépasser la question des dépassements » pour garantir la continuité de l’offre de soins
Selon le Dr Jean-Bernard Rottier, le véritable enjeu n’est pas celui des dépassements d’honoraires : il s’agit avant tout de garantir la continuité de l’offre de soins à moyen et long terme. En ophtalmologie, le défi principal est la pénurie de praticiens, qui se traduit par des délais d’attente record – plus de 100 jours en moyenne.
Seuls 123 postes d’internes en ophtalmologie ont été ouverts pour l’année universitaire 2012-2013, alors qu’il en faudrait deux fois plus pour compenser les départs à la retraite. Parmi les 22 régions de France métropolitaine, 18 perdront des ophtalmologistes et seules 4 atteignent l’équilibre.
Le Dr Jean-Bernard Rottier déplore :
« D’ici 2025, environ 240 ophtalmologistes vont partir à la retraite chaque année ! Les quotas validés par le ministère de la Santé cette année sont bien loin d’être suffisants et la pénurie va empirer. Si nous ne renversons pas la tendance, nous courons à la catastrophe ».
La situation actuelle mène à une impasse : d’un côté les besoins en soins ophtalmologiques augmentent, notamment en raison du vieillissement de la population, de l’autre le nombre de médecins diminue. Si cette tendance se poursuit, ce sont 24 millions d’actes ophtalmologiques qui ne seront pas honorés en 2025.
[cid:0d327ad7-1463-4954-9e8b-e55078fb1942@augure]
Alors que les projecteurs sont braqués sur la question des dépassements d’honoraires, c’est la continuité de l’offre médicale qui est aujourd’hui menacée.
Face à cette situation, le SNOF a pris les devants en lançant une campagne pour manifester leur soutien aux patients victimes des délais d’attente, leur expliquer la situation et les sensibiliser aux solutions. Une affiche et une pétition ont ainsi été diffusées en avril dernier à 2 200 cabinets d’ophtalmologistes. Une démarche plébiscitée par les patients qui ont été plus de 130 000 à signer la pétition. 81 % d’entre eux ont réagi favorablement aux solutions préconisées par le SNOF pour lutter contre la pénurie* :
• doubler le nombre d’ophtalmologistes nouvellement formés chaque année ;
• accélérer le développement du modèle de coopération ophtalmologistes-orthoptistes.
Le secteur 1 « au bord de l’implosion »
Le Dr Jean-Bernard Rottier explique :
« Des solutions existent : en délégant un nombre croissant de tâches aux orthoptistes, on pourrait porter à 220 actes/semaine la capacité d’accueil d’un cabinet, contre 127 en moyenne aujourd’hui. Mais pour le moment ce schéma est financièrement inaccessible aux ophtalmologistes secteur 1, dont le tarif n’a pas évolué depuis 10 ans. Comment voulez-vous améliorer vos capacités de prise en charge quand vous ne pouvez ni investir, ni embaucher ? Et si demain on se met à encadrer également les honoraires du secteur 2, il ne faudra pas s’étonner de voir que des médecins se mettent à exercer petit à petit hors convention »
Dans un courrier adressé au SNOF en avril, alors qu’il était candidat, François Hollande avait plaidé pour l’augmentation des quotas d’étudiants en ophtalmologie et le développement du modèle de coopération ophtalmologistes-orthoptistes.
Le Dr Jean-Bernard Rottier s’inquiète :
« La situation actuelle de la filière ophtalmologique est critique. Le secteur 1 est au bord de l’implosion. Il est intolérable que le Ministère continue à orchestrer une pénurie qui nuit aux Français. François Hollande nous avait fait des promesses. Aujourd’hui, nous attendons qu’il les tienne. »
*Enquête menée auprès des 2200 cabinets d’ophtalmologie de juin à août 2012.
A propos du SNOF :
Créé en 1906, le SNOF a pour but "d'étudier et de préparer en collaboration avec les pouvoirs publics et les autorités compétentes l'application des mesures générales de protection de la santé publique pouvant se rapporter à l'exercice de l'ophtalmologie". Avec ses 2900 adhérents, il regroupe 2/3 des ophtalmologistes de France et obtient ainsi le taux de syndicalisation le plus élevé des syndicats français.
Il constitue l’interface entre les ophtalmologistes, avec leurs priorités de médecins, l’intérêt de leurs patients, leur volonté de garantir un accès à des soins de qualité et les pouvoirs publics.
Le SNOF propose des schémas éprouvés de délégation de tâches, de collaboration accrue avec les orthoptistes et les opticiens, pour que la pratique de l’exercice médical soit acceptable par les ophtalmologistes d’aujourd’hui et de demain, et préserve au mieux la santé de leurs patients.
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pèle mèle
Il est temps de tester
vos oreilles ...
bravo à ceux qui arrivent à écouter cette video sans hurler de rire ou hurler tout court...
Vos capacités de déduction : ce cadeau badge est arrivé d'Iowa accompagné d'une jolie lettre manuscrite de Joye la plus francophile des américaines, héroine des défis du samedi. d'accord c'est de l'Hébreu mais on peut déchiffrer par déduction...sinon la réponse se trouve là
je n'ai pas de mérite j'ai déchiffré ce badge du premier coup
je vais croiser les doigts ...
vous avez deviné ?
et vos nerfs : il faut aussi avoir le coeur un peu solide mais cette histoire médico chirurgicale de sophie-sage-femme vaut le détour...
après avoir lu ça, on se dit qu'il y a des filles qui ont des c... qui ne sont pas des mauviettes et dans les jours qui suivent la lecture on peut mettre en veilleuse les petits bobos de notre quotidien
accrochez vous à votre écran c'est ici
vos oreilles ...
bravo à ceux qui arrivent à écouter cette video sans hurler de rire ou hurler tout court...
Vos capacités de déduction : ce cadeau badge est arrivé d'Iowa accompagné d'une jolie lettre manuscrite de Joye la plus francophile des américaines, héroine des défis du samedi. d'accord c'est de l'Hébreu mais on peut déchiffrer par déduction...sinon la réponse se trouve là
je n'ai pas de mérite j'ai déchiffré ce badge du premier coup
je vais croiser les doigts ...
vous avez deviné ?
et vos nerfs : il faut aussi avoir le coeur un peu solide mais cette histoire médico chirurgicale de sophie-sage-femme vaut le détour...
après avoir lu ça, on se dit qu'il y a des filles qui ont des c... qui ne sont pas des mauviettes et dans les jours qui suivent la lecture on peut mettre en veilleuse les petits bobos de notre quotidien
accrochez vous à votre écran c'est ici
mardi 25 septembre 2012
Septembre
Je n'aime toujours pas Septembre qui ne m'inspire que tristes réflexions sur le temps qui passe et qui
annonce le bonheur sirupeux et obligatoire des fêtes de fin d'année.
Septembre est le mois des fêtes de Rosh Hashana et de Yom Kippour.
Septembre est le mois des fêtes de Rosh Hashana et de Yom Kippour.
dimanche 23 septembre 2012
ce que marisol ne dit pas
On la refait : (ce billet date de septembre 2012)
La ministre de la santé s'élève, ainsi qu'une bonne partie des médias contre les scandaleux "dépassements d'honoraires".(allez ! ce n'est que la 3ème fois que j'intègre cette video dans un billet )
-------
Comme les sinistres ministres qui l'ont précédée, Marisol ne dit pas tout :
Les syndicats médicaux "horizontaux", les très bien nommés, enchainent de plus en plus les médecins par leurs signatures successives : souvenez vous de la télétransmission qui devait être facultative, de la P4P.
Il se murmure que ces mêmes syndicats censés nous défendre "touchent" quand ils signent. Je ne peux pas le croire... ce serait trop scandaleux !
Ce que Marisol ne dit pas c'est que depuis 1995 la valeur du CS est bloquée aux alentours de 23 €
en 1995 CS = 150F=22,87€ à 23 € actuellement (on arrive à 28€ en ajoutant MCS et MCP).
J'ai déjà largement écrit là dessus, aussi, je vous propose pour changer, de lire ma consoeur de "cris et chuchotements " qui donne un éclairage différent d'un parcours assez proche du mien (avec happy end pour elle ) dans Plaidoyer pour la revalorisation des honoraires
Depuis longtemps, je parle ici des honoraires déshonorants des médecins S1 et je salue à chaque fois au passage mes confrères qui ont eu la bonne idée de s'installer en secteur à honoraires libres et non pas "à dépassements d'honoraires".
Déjà, nos syndicats censés nous défendre et l'Ordre des médecins, supposé garantir l'honneur de la profession ne devraient déjà pas accepter qu'on utilise ce terme infâmant de dépassements d'honoraires.
Infâmant pour les médecins secteur 1 appauvris par ce blocage, sauf ceux qui doublent le nombre de leurs consultations pour maintenir leur revenu parce que les charges augmentent bien plus vite que le chiffre d'affaires. La valeur d'une CS à 23€ invariable depuis des années est un affront aux études et au travail d'un médecin.
La ministre envisage de punir les médecins S2 qui "dépasseraient " trop de les rétrograder en S1 sans la prise en charge conventionnelle d'une part des cotisations sociales. Là, aussi certains confrères ont estimé à juste titre qu'on frisait l'insulte....
La cour des comptes en a rajouté une louche en proposant qu'on diminue les honoraires S1 et qu'on diminue la proportion de prise en charge des cotisations sociales des médecins conventionnés S1.
Infamant pour les médecins secteur 2 qui payent des cotisations sociales bien plus importantes en contre partie de la liberté de leurs honoraires.
Eh oui, on peut avoir le coeur qui bat franchement à gauche, et trouver que les copains (de droite mais pas seulement )qui demandent 80€ la consultation ont bien raison et que j'aimerais bien faire pareil parce que les charges augmentent régulièrement (loyer, salaire de la secrétaire,de l'orthoptiste, de la femme de ménage, fuel, electricité, gas oil, matériel d'examen et fournitures) .
Les représentants des caisses jouent les faux culs en se scandalisant des honoraires libres, les médias leur emboitent le pas, souvent par ignorance : si la valeur de base d'un acte (= la valeur prise en charge par la sécu ) ne bouge pas pendant plus de 15 ans, augmenter ses tarifs proportionnellement à ses charges et à l'augmentation du cout de la vie ne constitue pas un "dépassement" mais un réajustement.(remarquez le mot "juste" au centre)
Tous montrent du doigt les rares médecins qui abusent de ce droit et dépassent le tact et la mesure : mais il faut savoir être clair : la médecine est une activité libérale et "personne ne met un flingue sur la tempe d'un patient pour qu'il consulte un ponte parisien à 500€ les 5mn". (Et parfois 500€ n'est pas un prix exagéré compte tenu des examens parfois nécessaires à une décision et une prise en charge thérapeutique.)
Je ne me souviens pas avoir entendu les syndicats médicaux si prompts à signer, s'interroger sur ce blocage.
Comme je l'ai déjà écrit, l'appauvrissement des médecins S1 est une évidence.
Je crois que beaucoup de médecins S1 cachent leur malaise, honteux de cette image de nantis qui leur colle aux fesses, honteux de se plaindre (eux qui ont encore le nécessaire) quand les médias montrent que d'autres manquent de tout.
D'autres doublent leur temps de travail, doublent leurs RDV (2 par quart d'heure voire plus) pour maintenir leur niveau de vie. Bonjour la qualité et rendez vous au burn out, les gars !
Il n'y a pas de secret : quand vos honoraires sont bloqués irrémédiablement la seule solution en libéral c'est de travailler plus pour essayer de gagner autant, à condition d'être jeune et en bonne santé.
Il reste encore quelques armes aux médecins par exemple le texte du président du SNOF envoyé en réponse à un article sur egora.fr (beaucoup d'autres articles dont certains sont reproduits dans la catégorie "pages") et cette affiche de l'un d'entre nous dont le seul défaut est d'ignorer que même en super marché, la baguette "normale " est actuellement à 0.80€ .
Cette affiche je me suis promis de l'envoyer au moins une fois par jour sur twitter à la ministre et à son cabinet accompagné d'un texte jusqu'à ce que le prix de la consultation de tous les médecins soit revalorisé.
Notez bien ce prix pour le comparer aux 23 € du CS dans 10 ans pour ceux qui accepteront encore cette injustice.--
-
Ah oui au fait votre contrat d'accès aux soins vous savez ce qu'on en fait ???
samedi 15 septembre 2012
Do you speak l'Escalog ?
En réponse à la consigne #211 du défi du samedi
Les gamelles étaient pleines de gloups et de schroup, mais les matous miaulaient et criaient famine :
" -on ne me la fait pas à moi, espèces de petits müdürlügüs ! " râla Gabrielle en versant ses tretre dans son chocolat.
La radio diffusait une fois de plus ce truc qui m'inintéresse au plus haut point : les cours de la bourse.... beurk ...de bon matin !
Je coupai le sifflet au (chro)niqueur boursier et demandai à Gabrielle "peux tu me passer le schlock, je pars chercher de l'ail du beurre et du persil pour accomoder les cascargots du jardin ? "
(extrait de "les très riches heures de l'Escale" par Z von Berthold)
1/Gloups = n m c'est la pâtée du chat (allusion au bruit que fait le chat qui plonge sur, puis dans la pâtée et l'engloutit à toute vitesse.
va de pair avec
2/Schroup : n m nom générique donné aux croquettes du chat à cause du bruit que fait la boite quand on la secoue pour appeller le matou. Exemple : les chats miaulent à fendre l'âme pourtant ils ont eu du schroup et du gloups !
3/Tretre (prononcer treu treu ) nm toujours pluriel équivalent humain du schroup (ce sont les corn flakes ou les rice krispies) Le matin, Gabrielle verse ses tretre dans son chocolat au lait. (un tretre ce serait insuffisant et ridicule.)
4/Müdürlügü n m nous ignorons et souhaitons continuer à ignorer le sens réèl de ce mot turc, lu plusieurs fois à Istambul. Ce mot chipé aux turcs sert de gentille insulte : espèce de petit müdürlügü, nom d'un petit müdürlügü ! (nous ignorons pourquoi, mais le müdürlügü est obligatoirement petit )
5/inintéresser verbe intransitif utile pour exprimer le désintérêt permet de dire poliment je m'en bats l'oeil ex : la belgitude de ce grand patron m'inintéresse au plus haut point seul m'intéresse le versement de ses impôts
6/Schlocker verbe intransitif appuyer sur la commande de fermeture des portières de la voiture(en référence au bruit que fait la voiture quand on on fait usage de la clé électronique (= le schlock) Ex : la voiture de l'Escale n'ayant qu'un seul schlock on entend souvent cette question : tu as schlocké ? tu as pris le schlock ?
7/cascargot : nm escargot de compétition à carapace blindée . Exemple ce cascargot ne se laissera pas manger la laine sur le dos !
vendredi 14 septembre 2012
rat des villes et rat des champs
Dr Berthold Zigmund
médecin ophtalmologiste
Bled la Forêt
Professeur Superoph
Grandeville
Cher confrère,
Dans la vraie vie, je te vouvoie car bien que tu sois plus jeune que moi, ton aura professionnelle prime largement sur mes cheveux gris.
Je ne vais pas jusqu'au classique " Monsieur et Cher Maitre" quand même...j'ai passé l'âge de ramper.
Je t'écris de temps en temps pour te recommander un malade particulièrement difficile. Quand je m'inquiète pour un malade au point de lui proposer de faire des kilomètres pour avoir l'honneur de ton coup d'oeil, c'est que je veux pour lui le meilleur.Tu es le grand super spécialiste reconnu par tous du mouton à 5 pattes en ophtalmologie.
Souvent, je ne suis pas déçu : le malade revient content, rassuré, plus conscient des problèmes que pose sa pathologie, et convaincu du bien fondé de tes propositions de traitement.
Mais parfois, sans que je comprenne pourquoi, tu trébuches, et même si je m'efforce de cacher ma déception, le malade l'exprime lors de la consultation avec moi :
-"Il" a demandé que je retourne le voir, alors j'ai refait les kilomètres pour y aller, et là, "Il" a pris ma tension et 5 minutes après, j'étais dehors et ça m'a couté 100€.
-vous aviez demandé une intervention spéciale faisable seulement chez "Lui" ...en fait "Il" m'a opéré de la cataracte selon la technique classique on aurait aussi bien pu faire ça près d'ici...(Et moi je fais quoi avec le truc qui m'emmerdait bien plus que la bête cataracte ?)
-"Il" n'a pas même pas voulu lire votre lettre, "Il" était de mauvais poil ("Il" s'était engueulé avec sa femme)...je ne crois pas qu'"Il" vous répondra "Il" n'a pas dicté de lettre.
Cher confrère, oui, parfois tu me gonfles... Je ne t'en veux pas pour les 100€ en 5 minutes, mais j'ai l'air de quoi moi, avec mes 28€ pour 1/2 heure à réfléchir sur ce cas difficile et à avoir fignolé ma lettre pour que tu recoives mon patient comme un roi ?
Tu me répondras 5 minutes ET 15 ans d'études, sois gentil , vas expliquer ça à la ministre qui regarde d'un oeil torve les honoraires S2 des médecins moins bling bling qui savent prendre le temps nécessaire pour examiner un patient ou au moins discuter leur cas avec lui. (Non, je ne te demande pas de gaspiller une demi heure !) Je t'en veux de cette convocation inutile et de ce voyage imposé pour un acte que je maitrise aussi bien que toi.
Tu m'énerves d'avoir lu ma lettre en diagonale et d'avoir répondu à mes angoisses sur la cornée ou le glaucome par une opération de cataracte à la portée d'un interne.
Cher confrère, je suis loin d'être le meilleur, je sais habilement camoufler mes lacunes. Je n'ai pas honte de mes doutes et c'est en confiance que je t'envoie mon patient comme s'il s'agissait de mon propre frère.
En te remerciant de le traiter comme tel, (et pas seulement médicalement) je te prie d'agréer l'expression de mes bisous sentiments confraternels les meilleurs.
Dr Zigmund
à propos d'argent je découvre ce billet sur la façon dont l'assurance maladie paye ses médecins conseil ...la comparaison avec les revenus d'un médecin par rapport au temps de travail explique pourquoi les jeunes médecins ne sont pas enthousiastes pour s'installer en"soit disant " libéral : http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2012/09/12/l-argent-ne-fait-pas-le-bonheur.html
médecin ophtalmologiste
Bled la Forêt
Professeur Superoph
Grandeville
Cher confrère,
Dans la vraie vie, je te vouvoie car bien que tu sois plus jeune que moi, ton aura professionnelle prime largement sur mes cheveux gris.
Je ne vais pas jusqu'au classique " Monsieur et Cher Maitre" quand même...j'ai passé l'âge de ramper.
Je t'écris de temps en temps pour te recommander un malade particulièrement difficile. Quand je m'inquiète pour un malade au point de lui proposer de faire des kilomètres pour avoir l'honneur de ton coup d'oeil, c'est que je veux pour lui le meilleur.Tu es le grand super spécialiste reconnu par tous du mouton à 5 pattes en ophtalmologie.
Souvent, je ne suis pas déçu : le malade revient content, rassuré, plus conscient des problèmes que pose sa pathologie, et convaincu du bien fondé de tes propositions de traitement.
Mais parfois, sans que je comprenne pourquoi, tu trébuches, et même si je m'efforce de cacher ma déception, le malade l'exprime lors de la consultation avec moi :
-"Il" a demandé que je retourne le voir, alors j'ai refait les kilomètres pour y aller, et là, "Il" a pris ma tension et 5 minutes après, j'étais dehors et ça m'a couté 100€.
-vous aviez demandé une intervention spéciale faisable seulement chez "Lui" ...en fait "Il" m'a opéré de la cataracte selon la technique classique on aurait aussi bien pu faire ça près d'ici...(Et moi je fais quoi avec le truc qui m'emmerdait bien plus que la bête cataracte ?)
-"Il" n'a pas même pas voulu lire votre lettre, "Il" était de mauvais poil ("Il" s'était engueulé avec sa femme)...je ne crois pas qu'"Il" vous répondra "Il" n'a pas dicté de lettre.
Cher confrère, oui, parfois tu me gonfles... Je ne t'en veux pas pour les 100€ en 5 minutes, mais j'ai l'air de quoi moi, avec mes 28€ pour 1/2 heure à réfléchir sur ce cas difficile et à avoir fignolé ma lettre pour que tu recoives mon patient comme un roi ?
Tu me répondras 5 minutes ET 15 ans d'études, sois gentil , vas expliquer ça à la ministre qui regarde d'un oeil torve les honoraires S2 des médecins moins bling bling qui savent prendre le temps nécessaire pour examiner un patient ou au moins discuter leur cas avec lui. (Non, je ne te demande pas de gaspiller une demi heure !) Je t'en veux de cette convocation inutile et de ce voyage imposé pour un acte que je maitrise aussi bien que toi.
Tu m'énerves d'avoir lu ma lettre en diagonale et d'avoir répondu à mes angoisses sur la cornée ou le glaucome par une opération de cataracte à la portée d'un interne.
Cher confrère, je suis loin d'être le meilleur, je sais habilement camoufler mes lacunes. Je n'ai pas honte de mes doutes et c'est en confiance que je t'envoie mon patient comme s'il s'agissait de mon propre frère.
En te remerciant de le traiter comme tel, (et pas seulement médicalement) je te prie d'agréer l'expression de mes bisous sentiments confraternels les meilleurs.
Dr Zigmund
à propos d'argent je découvre ce billet sur la façon dont l'assurance maladie paye ses médecins conseil ...la comparaison avec les revenus d'un médecin par rapport au temps de travail explique pourquoi les jeunes médecins ne sont pas enthousiastes pour s'installer en"soit disant " libéral : http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2012/09/12/l-argent-ne-fait-pas-le-bonheur.html
samedi 8 septembre 2012
l'art de la guerre : stop ou encore ?
L'opération #PrivésDeDéserts a été relayée largement sur la toile et dans les médias : 24 médecins généralistes blogueurs ont publié un texte commun suivi d'une pétition concernant les déserts médicaux et du
coup, la ministre de la santé a promis de discuter. Tout ça a été largement relayé sur internet via
twitter, par la presse puis par la télévision.
Je salue l'effort ! mais j'ai perdu l'habitude de faire confiance à nos élus y compris ceux pour qui j'ai voté, peut être devrais je écrire surtout ceux là !
Timeo Danaos et dona ferentes...
Quelques ophtalmos se réveillent et regardent ce buzz d'un oeil étonné et gourmand, j'ignore les réactions des autres spécialistes.
"Et pourquoi nous on ferait pas pareil hein ?"
Ben non ... on est déjà à contre temps.
Alice, une consoeur ophtalmologiste, a suggéré d'utiliser le go dans cette guerre larvée qui nous oppose aux tutelles.
Je ne suis pas le mieux placé pour aborder le sujet mais je pense qu'elle serait déçue que j'ignore sa question.
Les renseignements sur le jeu de go sont là :
Bagarres virtuelles ou
http://jeudego.org/(plus sérieux) ou
Duel/tournoi de go
------
Voici donc quelques éléments de réponse à sa question :
-sache, qu'avant de se lancer dans une partie de go il faut mesurer les forces en présence. Dans le cas présent, nous sommes de petits joueurs c'est évident.
-sache qu'une pierre isolée a une grande influence mais si elle reste isolée elle mourra tel le Roland moyen à Roncevaux.
-sache qu'au go il est bien plus élégant, honorable de gagner d'un point ou d'1/2 point après des heures ou des journées entières de combat virtuel que d'humilier son adversaire/partenaire...
Nous sommes des petits joueurs,divisés, non connectés, nous sommes un groupe de pierres isolées et cernées de tous côtés.
Ils nous laisseront vivoter jusqu'à notre retraite chacun dans notre coin et prendront le reste du territoire. En face, ils n'ont que faire de l'éthique ou de la beauté du jeu, obnubilés qu'ils sont par leur public, la presse et leurs électeurs. En face, tutelles et syndicats horizontaux trichent, unis par une seule idée : nous remplacer nous et nos insupportables délais par des gens moins qualifiés et qu'ils imaginent moins chers.
Pour eux les enjeux économiques sont primordiaux. Et tu sais bien que nous sommes les vilains méchants qui se "gavent". ( ils osent nous reprocher le prix des lunettes en amalgamant honoraires des ophtalmos secteur 2 et le prix des lunettes)
Le bon joueur est celui qui sait quand il faut abandonner. Nous avons déjà perdu la partie de la démographie, nous allons perdre celle des honoraires avec ou sans dépassement. Nous ophtalmologistes, avons manqué de connexion, et nous n'avons pas su trouver le bon rythme.
Provisoirement peut être- abandonner...
Au fait, Alice, tu vas rire, j'ai oublié le principal : sais tu qu'il faut deux yeux pour vivre au go ?
PS tiens puisque c'est le WE, prends le temps de lire ça de dzb17
la Gé-pride
et ce truc qui m'a scotché mais pas que moi : au moment de partir, lettre à un ami
z
Je salue l'effort ! mais j'ai perdu l'habitude de faire confiance à nos élus y compris ceux pour qui j'ai voté, peut être devrais je écrire surtout ceux là !
Timeo Danaos et dona ferentes...
Quelques ophtalmos se réveillent et regardent ce buzz d'un oeil étonné et gourmand, j'ignore les réactions des autres spécialistes.
"Et pourquoi nous on ferait pas pareil hein ?"
Ben non ... on est déjà à contre temps.
Alice, une consoeur ophtalmologiste, a suggéré d'utiliser le go dans cette guerre larvée qui nous oppose aux tutelles.
Je ne suis pas le mieux placé pour aborder le sujet mais je pense qu'elle serait déçue que j'ignore sa question.
Les renseignements sur le jeu de go sont là :
Bagarres virtuelles ou
http://jeudego.org/(plus sérieux) ou
Duel/tournoi de go
------
Voici donc quelques éléments de réponse à sa question :
-sache, qu'avant de se lancer dans une partie de go il faut mesurer les forces en présence. Dans le cas présent, nous sommes de petits joueurs c'est évident.
-sache qu'une pierre isolée a une grande influence mais si elle reste isolée elle mourra tel le Roland moyen à Roncevaux.
-sache qu'au go il est bien plus élégant, honorable de gagner d'un point ou d'1/2 point après des heures ou des journées entières de combat virtuel que d'humilier son adversaire/partenaire...
Nous sommes des petits joueurs,divisés, non connectés, nous sommes un groupe de pierres isolées et cernées de tous côtés.
Ils nous laisseront vivoter jusqu'à notre retraite chacun dans notre coin et prendront le reste du territoire. En face, ils n'ont que faire de l'éthique ou de la beauté du jeu, obnubilés qu'ils sont par leur public, la presse et leurs électeurs. En face, tutelles et syndicats horizontaux trichent, unis par une seule idée : nous remplacer nous et nos insupportables délais par des gens moins qualifiés et qu'ils imaginent moins chers.
Pour eux les enjeux économiques sont primordiaux. Et tu sais bien que nous sommes les vilains méchants qui se "gavent". ( ils osent nous reprocher le prix des lunettes en amalgamant honoraires des ophtalmos secteur 2 et le prix des lunettes)
Le bon joueur est celui qui sait quand il faut abandonner. Nous avons déjà perdu la partie de la démographie, nous allons perdre celle des honoraires avec ou sans dépassement. Nous ophtalmologistes, avons manqué de connexion, et nous n'avons pas su trouver le bon rythme.
Provisoirement peut être- abandonner...
Au fait, Alice, tu vas rire, j'ai oublié le principal : sais tu qu'il faut deux yeux pour vivre au go ?
PS tiens puisque c'est le WE, prends le temps de lire ça de dzb17
la Gé-pride
et ce truc qui m'a scotché mais pas que moi : au moment de partir, lettre à un ami
z
jeudi 6 septembre 2012
Titanic en ophtalmologie ...le retour
Juste avant mon départ en vacances j'avais lancé l'idée de faire raconter aux blogueurs médecins ou non leurs
journées de galère.
icebergs en vue ... titanic en ophtalmologie
Si le coeur vous en dit ...âmes sensibles s'abstenir !
De mes vacances je reviens gonflé à bloc, prêt à affronter les malades et à remplir mon compte en banque qui crie famine.
C'est un lundi, bien sûr...Un couple est déjà là qui m'attend dans la rue, je gare ma voiture et me prépare à ouvrir mon cabinet la secrétaire est encore en congés.
C'est au moment de poser la clé dans la serrure que je m'aperçois que j'ai sur moi le trousseau de clés "vacances" et que le trousseau "boulot" est resté à la maison.
Je remonte donc dans la voiture et file échanger mes clés.
Retour ... re-garage de la voiture et ce coup ci j'ouvre la salle d'attente....
L'odeur me saute à la gorge ...Je la reconnais, cette infâme odeur de la pourriture, l'odeur de la mort.
Déjà dans la salle d'attente c'est une horreur mais je sais déjà que ce sera bien pire dans mon cabinet...Donc je mets le couple en stand by dans la salle d'attente, et je pousse la porte de mon cabinet.
Le désatre est à la mesure de mes craintes : l'eau de l'aquarium est trouble et grisâtre, les corps de Charybde et Jaune Lemon flottent lamentablement à la surface, et Blue Jean , Blue Berry et les nettoyeurs sont en apnée à la surface, sub claquants.
D'abord évacuer les deux cadavres . Pas question de leur chercher une sépulture décente, un sac plastique solide fera l'affaire... le sac sera habilement camouflé dans la poubelle publique située juste devant la porte car l'odeur traverse déjà...
Ensuite chercher les bâtons d'encens jusqu'alors négligés et les allumer tous à la fois avec en prime une giglée de bombe WC fraicheur vanille...
On obtient pour le restant de la journée une heureuse combinaison pourriture-vanille- encens.
Consulter dans ces conditions est angoissant, j'ai déjà connu ce genre de catastrophe.
Il faut expliquer rapidement et s'excuser de l'odeur, de temps en temps je me lève pour agiter le liquide nauséabond pour redonner de l'oxygène et tenter de sauver les poissons restants.
Le soir venu, après la fin des consultations, j'ai enfin pu prendre le temps de vider les quatre cent litres puants (balancés discrètement dans le caniveau) et de remettre de l'eau propre. L'histoire se finit tard le soir mais bien, tous les autres poissons ont survécu...---
------
--
z
icebergs en vue ... titanic en ophtalmologie
Si le coeur vous en dit ...âmes sensibles s'abstenir !
De mes vacances je reviens gonflé à bloc, prêt à affronter les malades et à remplir mon compte en banque qui crie famine.
C'est un lundi, bien sûr...Un couple est déjà là qui m'attend dans la rue, je gare ma voiture et me prépare à ouvrir mon cabinet la secrétaire est encore en congés.
C'est au moment de poser la clé dans la serrure que je m'aperçois que j'ai sur moi le trousseau de clés "vacances" et que le trousseau "boulot" est resté à la maison.
Je remonte donc dans la voiture et file échanger mes clés.
Retour ... re-garage de la voiture et ce coup ci j'ouvre la salle d'attente....
L'odeur me saute à la gorge ...Je la reconnais, cette infâme odeur de la pourriture, l'odeur de la mort.
Déjà dans la salle d'attente c'est une horreur mais je sais déjà que ce sera bien pire dans mon cabinet...Donc je mets le couple en stand by dans la salle d'attente, et je pousse la porte de mon cabinet.
Le désatre est à la mesure de mes craintes : l'eau de l'aquarium est trouble et grisâtre, les corps de Charybde et Jaune Lemon flottent lamentablement à la surface, et Blue Jean , Blue Berry et les nettoyeurs sont en apnée à la surface, sub claquants.
D'abord évacuer les deux cadavres . Pas question de leur chercher une sépulture décente, un sac plastique solide fera l'affaire... le sac sera habilement camouflé dans la poubelle publique située juste devant la porte car l'odeur traverse déjà...
Ensuite chercher les bâtons d'encens jusqu'alors négligés et les allumer tous à la fois avec en prime une giglée de bombe WC fraicheur vanille...
On obtient pour le restant de la journée une heureuse combinaison pourriture-vanille- encens.
Consulter dans ces conditions est angoissant, j'ai déjà connu ce genre de catastrophe.
Il faut expliquer rapidement et s'excuser de l'odeur, de temps en temps je me lève pour agiter le liquide nauséabond pour redonner de l'oxygène et tenter de sauver les poissons restants.
Le soir venu, après la fin des consultations, j'ai enfin pu prendre le temps de vider les quatre cent litres puants (balancés discrètement dans le caniveau) et de remettre de l'eau propre. L'histoire se finit tard le soir mais bien, tous les autres poissons ont survécu...---
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