Chers amis,
la campagne a commencé ! Les sergents recruteurs sont entrés en action... La CPAM, dont les petits soldats ont eu leurs premières journées de formation sur le CAS, commence à appeler les médecins éligibles à cette supercherie pour leur proposer de les rencontrer en mars pour (les convaincre, les extorquer) leur expliquer les principes de ce beau miroir aux alouettes.
Ben oui, ils commencent à réaliser que, bizarrement, personne ne se rue sur leur merveilleuse invention, censée se mettre en place uniquement si 30% au moins des médecins éligibles la choisissent (ce qui est loin d'être le cas, bien entendu...). Donc ils s'agitent!
Et pour sûr, que personne ne va le choisir, ce CAS directement né de notre bel avenant 8, puisqu'il s'agit d'une véritable prison, condamnant les malheureux inconscients qui auront cédé aux sirènes de pseudo-revalorisations à un blocage permanent et probablement définitif de leurs honoraires (inflation, vous avez dit inflation ???).
Il faut bien entendu refuser ce CAS, mettre les acteurs qui nous ont trahi par la signature de cet avenant devant leurs erreurs et les aberrations qu'ils ont avalisées, et rappeler à tous le caractère liberticide et insultant de ces mesures.
Pour le moment, quoi qu'en disent les vierges effarouchées de nos SMS, TOUT avait été dit et prédit par l'UFML depuis le début, c'est à dire a
AVANT la signature... Qu'ils ne nous disent pas qu'ils n'étaient pas au courant! Combien de fois avons-nous expliqué, mis en garde, qu'une fois les outils mis en place par l'avenant 8 la CNAM laisserait libre cours à sa haine et son mépris du Médecin, à sa jalousie de la liberté que l'exercice de son Art lui confère.
Moralité et en résumé, aujourd'hui, les machines à sanctions sont non seulement en place, mais bien pire que ce qui était envisagé au départ (ce qui était prévisible); le CAS, liberticide et contraignant, va débouler par l'entremise des commerciales de la cnam, tout sourire, pour nous vendre leur poison... et de l'autre côté, les "revalorisations" (5 euros par an...on passe d'insulte à insulte et demi...) sont toujours attendues, et elles le seront probablement toujours en 2023...
Je répète:
- LIBERTE des honoraires pour TOUS, avec respect du tact et de la mesure, comme toujours, jugé par le Conseil de l'Ordre
- Abolition des secteurs
- Revalorisation du TO à hauteur, au minimum, de la moyenne européenne, soit entre 40 et 50 euros pour qu'ENFIN, les médecins généralistes en particulier puissent respirer, et être valorisés à hauteur du travail de titan qu'ils abattent dans des conditions aujourd'hui indécentes et dangereuses pour leur santé. C'est la crise? "50 euros vous n'y pensez-pas docteur... " PAS NOTRE PROBLEME!!! Ce n'est pas à nous de servir de variable d'ajustement!!! Crise ne veut pas dire parquage des médecins à des insultes tarifaires pendant que les mutuelles font des milliards de bénéfices et que la gestion calamiteuse de la Sécu provoque un déficit abyssal qui pourrait être évité!
- et ENFIN, refonte du système syndical médical, avec création d'un interlocuteur unique, puissant, enfin respecté, écouté´ et CRAINT! Avec un bureau de 3 ou 4 ans maximum, non rééligible, composé de médecins obligatoirement en exercice la majorité de leur temps. Et refusant TOUTE subvention conventionnelle!!! Les moyens informatiques modernes, les réseaux sociaux, les pigeons, l'UFML nous prouvent que l'on peut être une entité efficace sans bénéficier de sommes versées par l'état, faisant évidemment pencher les décisions.
Soyons fiers de notre profession ! Soyons sûrs de notre force ! Soyons certains que nous pouvons enfin nous libérer du joug de l'administration et du syndicalisme moribond qui nous a insidieusement amené là où nous en sommes aujourd'hui !
Relevons la tête !
www.ufml.fr
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